RÉSUMÉ
Don Ghjuvanni expose un être complexe traversé de désirs qu’il met en oeuvre, qu’il tente d’assouvir par tous les moyens sans voir la souffrance qu’il déclenche. Il est libre et la liberté se plaie lourdement. Il dit à haute voix, sans retenue, ce qui vient. Dire et, surtout, faire ce que l’on dit pour être en accord avec soi-même. Mais l’intransigeance d’une existence à se réaliser telle qu’elle se ressent au plus profond de soi, sans concession, pousse Dom Juan à contre sens de son siècle, à contre sens de la bien-pensance et à une solitude extrême. Il veut réinventer la possession ou l’annihiler. Les fortunes sont construites sur le malheur du plus grand nombre : alors il s’enrichira en dehors de la légalité juridique. L’amour se liquéfie avec le temps : alors il ne donnera pas le temps à l’amour de se liquéfier. Les inégalités, l’injustice se répandent : il fera justice lui-même et décidera de ce qui est juste ou pas. La parole donnée à autrui est bafouée : il ne suivra que la parole qu’il se donne à lui-même. Il choisit l’assouvissement à se condamnation, le plaisir à l’hypocrisie.
d’après Molière
TEXTE ET MISE EN SCÈNE
Jean-Pierre Lanfranchi
ADAPTATION EN LANGUE CORSE
Sonia Moretti
DISTRIBUTION
Daniel Delorme
Nathanaël Maïni
Fiora Giappiconi
François Berlinghi
Aurélia Ferrali
Petru Pasqualini
Aurélien Gabrielli
Pierre Le Bloa
Elisabeth Dominici
LUMIÈRE
Cédric Gueniot
SCÉNOGRAPHIE
Alice Delorenzi
COSTUMES
Capricci