BRÈVE HISTOIRE ABRACADABRANTESQUE DU THÉÂTRE
HELIOS PERDITA
RÉSUMÉ
Le public est accueilli par deux acteurs dans la lumière douce de guirlandes lumineuses, sur l’aire de jeux. Un récit est diffusé où il est question des origines du théâtre chez les Grecs, huit siècles avant JC. Les deux acteurs entrainent alors le public dans un rituel qui lance le spectacle et donne le ton. Dans le style d’un théâtre forain vingt cinq siècles de théâtre sont parcourus avec une énergie joyeuse et intense. Ces deux « éclaireurs », une femme et un homme peuvent rappeler, Anthony Quinn et Giuletta Masina de La strada, ou bien Pozzo et Lucky de En attendant Godot ou bien encore le montreur de foire du Woyzeck de Büchner avec sa «chose». Ils s’appellent Somebody et Nobody. Ils sont perturbés dans leur narration par un troisième personnage, un régisseur qui, sous son allure dilettante est déterminé à imposer sa vision du théâtre. La réflexion est mise en abyme et tout fait sens dans ce spectacle qui commence par citer Plaute et s’achève presque avec Bertolt Brecht, dont l’épilogue de La bonne âme de Se Tchouan remet les clés de la pièce à l’imagination, à la capacité d’agir des spectateurs: «…Très cher public, cherche la fin qui fait défaut : Il faut que cette fin existe, il le faut, il le faut ! ». Le théâtre est fait pour poser des questions pas pour donner des réponses…
ECRITURE ET MISE EN SCÈNE
Théo Kailer
DISTRIBUTION
Antonia Buresi
Jérémie Lebreton
Théo Kailer
ÉQUIPE TECHNIQUE
Réalisation : Philippe Raffalli – Pierre François Cimino
Assistant réalisation : Thomas Giovannetti
Scripte : Anaïs Tapiero
Producteur : Pierre François Cimino
Directrice de Production : Manon Thébault
Assistante de Production : Cecilia Cantelli
Directeur de la photographie : Vincent Grisoni
Electricien : Sampiero Raffalli
Cadreurs : Livia Caron – Laura Sanguinetti – Nicolas Pancrazi – Sampiero Raffalli – Thomas Silvert
Cadreur grue : Dume Beretti
Ingénieur du Son : Paul Mac-Daniel
Monteur : Thomas Giovannetti
Décorateur : Jean Jacques Gil
Maquilleuse : Serena Raffalli
Préface : Jean Pierre Giudicelli